vive les crepes

La Chandeleur, autrefois "Chandeleuse", se fête le 2 février, soit 40 jours après Noël. Son nom vient du mot "chandelle".
A l’origine, à l’époque des Romains, il s’agissait d’une fête en l’honneur du dieu Pan. Toute la nuit, les croyants parcouraient les rues de Rome en agitant des flambeaux. En 472, le pape Gélase 1er décide de christianiser cette fête qui deviendra la célébration de la présentation de Jésus au temple. On organise alors des processions aux chandelles le jour de la Chandeleur, selon une technique précise. Chaque croyant doit récupérer un cierge à l’église et le ramener chez lui en faisant bien attention à le garder allumé. Un dicton de Franche-Comté dit d’ailleurs :
Celui qui la rapporte chez lui allumée
Pour sûr ne mourra pas dans l’année

Ce cierge béni est censé avoir d’autres pouvoirs. On dit que quelques gouttes de sa cire versée sur des œufs à couver en assurent une bonne éclosion. Et aussi que sa flamme protège de la foudre si on l’allume pendant l’orage.
Entre temps, une autre tradition a vu le jour : celle des crêpes. Cette tradition se rapporte à un mythe lointain selon lequel si on ne faisait pas de crêpes le jour de la chandeleur, le blé serait carié pour l’année. On dit d’ailleurs :
Si point ne veut de blé charbonneux
Mange des crêpes à la Chandeleur
D’ailleurs, en faisant les crêpes, il faut respecter une autre coutume, celle de la pièce d’or. En effet, les paysans faisaient sauter la première crêpe avec la main droite tout en tenant une pièce d’or dans la main gauche. Ensuite, la pièce d’or était enroulée dans la crêpe avant d’être portée en procession par toute la famille jusque dans la chambre où on la déposait en haut de l’armoire jusqu’à l’année suivante. On récupérait alors les débris de lac crêpe de l’an passé pour donner la pièce d’or au premier pauvre venu.
Si tous ces rites é
taient respectés, la famille était assurée d’avoir de l’argent toute l’année.
Celui qui retourne sa crêpe avec adresse, qui ne la laisse pas tomber à terre ou qui ne la rattrape pas sous la forme navrante de quelque linge fripé,celui-là aura du bonheur jusqu'à la Chandeleur prochaine.
Aujourd’hui, les processions aux chandelles et autres rites n’existent plus mais on a conservé la tradition des crêpes et on a bien raison, car qu'est-ce que c'est bon !
Enfin, n’oublions pas les croyances liées à la météo. En de nombreux pays, on croit que le jour de la Chandeleur, un ours sort de sa tanière. Si la température est douce et qu’il voit le soleil, il retourne vite reprendre son hivernage, car il sait que le beau temps ne durera pas.

Dans d'autres pays c'est la marmotte qui sort. Si elle voit son ombre, cela signifie qu'il y a du soleil, alors elle retourne vite continuer à hiberner car elle sait que l'hiver va encore durer. En effet :
Soleil de la Chandeleur
Annonce hiver et malheur

emmi pikler

Hier soir,j'ai participe a la réflexion d'un film sur emmi pikler.Dommage que je connaissais déjà  le documentaire et la psychologue qui l'animait.Mais une phrase m'est revenu qui est dite a la fin et tellement importante.

"une mère soigne son enfant car elle l'aime et la nurse aime l'enfant car elle le soigne".

Le documentaire démontre bien l'importance de lier la parole a nos gestes pour rassurer l'enfant qui saura s’auto gérer lors des séparations.

A notre époque où tout le monde est pressé, où la « compétition » prévaut…vous allez entendre beaucoup de « il/elle ne tient pas encore assis ? », « et il/elle marche à quatre pattes, là ? »,  « quoi ? Il/elle ne marche pas encore ?? Ma fille/voisine/cousine a marché à 9 mois, vous savez !! »
Quand on parle de la façon dont nos enfants se déplacent, on nous répond souvent coussins/transat pour maintenir les enfants dans la position assise, « youpala »...
Et si, tout simplement, on répondait : le sol !!!!
En effet, à côté de l’approche « classique » de l’apprentissage de la motricité existe une vision radicalement différente de la motricité : la liberté motrice. Cette approche est née des travaux d’Emi Pickler, qui dirigeait dans les années 60/70 la pouponnière de Loczy à Budapest. Elle prônait entre autre une présence attentive du personnel, mais non interventionniste. Son exemple a fait des petits, mais pas autant qu’il  l’aurait mérité et c’est bien regrettable.

Le grand principe de la liberté motrice est très simple : il s’agit de ne jamais mettre l’enfant dans une position qu’il ne maîtrise pas et qu’il ne sait pas adopter de lui-même.

mercredi 1er février

midi:
flamiche
rouelle de jambon aux carottes
produit laitier
clémentine

gouter
produit
laitier
compote de poire
briochette